Fitzgerald : "Un plaisir de voir jouer cette équipe"

Philip, que devenez-vous depuis l’arrêt de votre carrière de rugbyman en 2010 ?

J’ai obtenu un doctorat de droit public en novembre 2011 et cela m’a permis d’entrer à l’école des avocats sans passer le concours. J’ai débuté ma formation en janvier 2012 et elle dure dix-huit mois. Actuellement, je suis en stage dans le service juridique de la DCNS de Toulon. Le but, à la fin de ma formation, est d’obtenir le CAPA (certificat d’aptitude à la profession d’avocat). J’avais débuté mes études en Ecosse, à la faculté de droit d’Edimbourg et c’est d’ailleurs dans le cadre d’un échange Erasmus que j’étais venu en France. Pas forcément pour jouer au rugby. Le hasard en a décidé autrement…

Vous ne jouez plus du tout ?

Non, je n’ai plus le temps. Alors je regarde les matchs, surtout ceux du RCT, à la télévision ou au stade. Maintenant j’ai assez de recul pour aller à Mayol en étant complètement détaché du terrain. Cela ne me manque plus.

Que pensez-vous du RCT depuis le début de la saison ?

C’est un plaisir de voir jouer cette équipe ! Il y a tellement de grands joueurs que l’on pense que c’est facile mais je sais qu’il y a beaucoup de travail derrière les résultats. Pour l’instant, mis à part face au Racing Métro dimanche dernier, Toulon met beaucoup de points à ses adversaires, gagne largement la plupart de ses matchs mais nous ferons le bilan à la fin de la saison.

La défaite face au Racing Métro vous inquiète-t-elle ?

Non parce que je sais qu’une équipe ne peut pas maintenir un tel niveau toute une saison. C’est impossible ! Les Franciliens avaient bien préparé le coup et avaient misé beaucoup sur ce match.

Ce samedi Toulon reçoit Cardiff en H Cup. C’est justement face à ces Gallois que vous aviez joué le dernier match de votre carrière, le 23 mai 2010 en finale du Challenge Européen au Vélodrome, avec une défaite à la clef…

Oui je m’en souviens très bien. J’aurais aimé finir autrement, bien entendu. Voir nos adversaires lever les bras ce jour-là sur le podium, c’était très dur. Personnellement, je savais que ce serait mon dernier match et j’ai essayé de me concentrer sur ce que j’avais à faire sur le terrain. Cela s’était joué à peu de choses, nous avions géré la partie une heure durant avant que les choses ne nous échappent dans les dernières vingt minutes. Mais tout ça c’est le passé et aujourd’hui ces deux équipes sont bien différentes !

 

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