Le Rugby de… Raphaël Lakafia

Nouvelle rubrique que vous retrouvez désormais chaque mardi sur rctoulon.com : « Le Rugby de … »
Un membre du staff ou un joueur nous livrent leurs souvenirs et les événements qui les ont marqués dans leur passé rugbystique.
Aujourd’hui, c’est le capitaine Rouge & Noir Raphaël Lakafia qui présente son rugby…

Le joueur qui t’a le plus marqué toutes générations confondues ?

Tana Umaga. Quand j’étais jeune c’était le meilleur joueur mondial. Il savait absolument tout faire et notamment des passes incroyables. Je pense qu’avec Jonah Lomu ils ont véritablement révolutionné le rugby. Et en plus Tana Umaga a joué à Toulon. Quand j’étais petit, je regardais beaucoup plus le Super Rugby que le Top 16, juste pour lui.

Le joueur le plus drôle avec lequel tu aies joué ?

Sans aucun doute mon coéquipier Anthony Etrillard, notre mulet officiel. Un sacré boute-en-train.

L’équipe avec laquelle tu as pris le plus de plaisir ?

C’est difficile de choisir. J’ai vécu de grandes choses avec le Stade Français comme le Brennus de 2015 ou la Challenge Cup de 2017. Mais je ne me suis jamais aussi bien senti qu’à Toulon. Le choix est difficile.

Si tu devais retenir un match ?

Ce serait le tout premier match de ma carrière avec Biarritz en 2010 face à Agen. Cela reste un immense souvenir.

Et si tu devais mettre en exergue une équipe nationale ?

Ce serait l’équipe des Fidji. Je me demande souvent comment une nation qui compte si peu de licenciés arrive à vivre au plus haut niveau autant à VII qu’à XV. Ils nourrissent de nombreuses équipes nationales comme la France, l’Angleterre etc. Je trouve que ce qu’ils arrivent à faire est remarquable, en venant d’aussi loin et en étant un si petit pays.

Hormis Mayol, quel est ton stade préféré ?

Là où j’ai vécu de très beaux moments : Jean-Bouin. Cela reste une très belle page de ma carrière.

Tu évolues au poste de troisième-ligne, mais si tu avais pu choisir, à quel poste aurais-tu aimé jouer et pourquoi ?

J’aurais aimé jouer au poste de Centre. Parce que j’aime l’adversité de ce poste. Cela m’aurait permis de  toucher plus de ballons et d’être un peu moins présent dans les rucks.

L’entraineur ou l’éducateur qui a marqué ta carrière ?

Jean-Michel Gonzalez, l’entraineur qui m’a lancé à Biarritz alors que j’étais jeune et qu’il y avait pas mal de concurrence à mon poste. Il m’a fait grandir. Quand je regarde en arrière je réalise souvent pas mal de choses et notamment le contexte dans lequel il m’a lancé et maintenu. C’était fou.

Au-delà de l’aspect sportif, c’était un très bon entraineur, pour qui tu allais à la guerre tous les week-end.

Le meilleur souvenir de ta carrière ?

Le Brennus en 2015 avec le Stade-Français Paris.

Ton ambition la plus folle ?

Elle n’est pas très folle et plutôt réaliste, c’est gagner un Brennus avec Toulon. C’est un rêve de refaire vibrer ce public.

De qui souhaites-tu connaître prochainement son rugby… (nommer un joueur du club)

Le Rugby de Florian FRESIA