Le Rugby de… Baptiste Serin

Nouvelle rubrique que vous retrouvez désormais chaque semaine sur rctoulon.com : « Le Rugby de … »
Un membre du staff ou un joueur nous livrent leurs souvenirs et les événements qui les ont marqués dans leur passé rugbystique.
Aujourd’hui, c’est notre demi de mêlée Rouge & Noir Baptiste Serin qui présente son rugby…

Le joueur qui t’a le plus marqué toutes générations confondues ?

Heini Adams. Quand j’ai commencé à l’UBB c’était le numéro 9 en place. Il m’a pris sous son aile, il a fait référence de père pour moi. Il a toujours été là dans les moments importants et parfois plus compliqués. Il m’a beaucoup aidé à me remettre en question et m’a partagé toute son expérience.

Le joueur le plus drôle avec lequel tu aies joué ?

Y’en a eu beaucoup mais je dirai Nans Ducuing. Il a cette faculté de trouver la bonne connerie au bon moment. Là où il est très fort c’est qu’il arrive à être tout aussi sérieux dans les moments importants. 

L’équipe avec laquelle tu as pris le plus de plaisir ?

J’ai pris beaucoup de plaisir avec toutes les équipes avec lesquelles j’ai joué. Mais je dirai l’Equipe de France des Moins de 20 ans. On a été une génération qui s’est suivie longtemps et on a fini en apothéose en remportant le Grand Chelem en 2014 !  

Si tu devais retenir un match ?

C’est difficile comme question, il y’en a beaucoup. Je dirai d’abord mon dernier match à Bègles, c’était beaucoup d’émotions de finir ces 10 années dans ce club et puis mon premier match à Mayol et ma première descente du bus. C’était incroyable, et il faut dire que ce premier match toulonnais a une saveur particulière puisqu’on gagne à la fin. 

Et si tu devais mettre en exergue une équipe nationale ?

L’Equipe de France. J’aime cette équipe et j’aime tellement y jouer et porter son maillot.
Si on parle d’autres sélections, je dirai que je suis assez bluffé par la progression du Japon. On ne parle pas beaucoup de leur championnat mais il fonctionne de façon intelligente. Ils ont des joueurs puissants, rapides et très techniques. Il faut considérer cette équipe comme une équipe redoutable capable de gagner les plus grandes nations du rugby et ils l’ont démontrés lors de la dernière Coupe du Monde. 

Hormis Mayol, quel est ton stade préféré ?

Le Stade André Mirtin, le stade de Parantis-en-Born où j’ai commencé le rugby. J’y ai fais mes premiers pas avec un ballon, dans une équipe avec mes potes. C’est l’endroit où j’ai fais mes premières classes et où l’histoire a commencé. 

Tu évolues au poste de demi de mêlée, mais si tu avais pu choisir, à quel poste aurais-tu aimé jouer et pourquoi ?

J’ai toujours eu de l’affect pour le poste de 10 c’est un poste de gestionnaire comme le 9. Il faut organiser le ballon et l’attaque. C’est un poste où il faut commander et gérer le jeu et où tu as une vision plus panoramique. Si j’étais plus solide, j’aurai aussi pu dire 2ème centre pour créer les surnombres et les décalages. 

L’entraineur ou l’éducateur qui a marqué ta carrière ?

J’en ai 3 : Patrick Daudignon, Alain Courtois et Eric Alfonso. Ils ont été mes éducateurs quand j’ai commencé à Parantis. Ils m’ont transmis le plaisir de jouer au rugby, ils m’ont appris à gagner et surtout à savoir perdre. Quand j’étais petit, dès qu’on perdait un match je me mettais à pleurer. 

Le meilleur souvenir de ta carrière ?

Si je devais n’en retenir qu’un, ce serait ma première sélection en Equipe de France. C’était en Argentine. Pour un joueur de rugby c’est toujours très important, c’est un véritable honneur de porter le maillot de l’Equipe de France. 

Ton ambition la plus folle ?

Gagner le Brennus avec le RCT !

De qui souhaites-tu connaître prochainement son rugby… (nommer un joueur du club)

Le Rugby de… petit arakino c’est à dire Seb Tao  !